Description
Avalokiteshvara (Guan Yin en chinois ; Chenrezig en tibétain ; Kannon en japonais) est le Bodhisattva de la Compassion. Parmi les Bodhisattvas, Avalokiteshvara se distingue par le nombre impressionnant de ses manifestations et est sans doute l’une des divinités bouddhistes les plus vénérées et populaires.
À propos de la peinture
Il se tient sur un lotus, entouré de divinités. Son genre, à l’origine masculin, est parfois perçu comme féminin en Chine et au Japon, bien que cette interprétation ne soit pas fondée sur des textes canoniques. Dans ces cultures, il est souvent considéré comme la ‘mère de la race humaine’ et, en tant que tel, adoré sous une forme féminine.
Parmi les 108 formes d’Avalokiteshvara, ce dernier refuse d’accepter le Nirvana, estimant qu’une telle acceptation serait égoïste face à l’ignorance de la grande majorité des êtres sensibles qui n’ont pas encore atteint cet état.
Son sacrifice symbolise la compassion infinie (Karuna), le partage de la souffrance humaine, et la volonté d’aider ceux qui sont en détresse. Avalokiteshvara tient dans sa main le joyau indestructible.
Il est le sauveur et le protecteur contre le danger. Ainsi, son invocation (Mantra) “OM MANI PADME HUM” est inscrite sur des rochers, des pierres lâches, des moulins à prières, etc.
Le Bouddhisme Mahayana et Avalokiteshvara
Avalokiteshvara est connu depuis les débuts du développement des doctrines Mahayana et, jusqu’à la disparition du bouddhisme en Inde, il jouissait d’une grande popularité.
Son culte s’est répandu de l’Inde vers l’Asie du Sud-Est et Java, où il a rencontré un grand succès, ainsi qu’au Népal, au Tibet (où il est arrivé avec le bouddhisme et où le roi Srong Tsong Gampo, 519-650, était considéré comme son incarnation), et en Chine, d’où il s’est ensuite rendu en Corée et au Japon.
Tous ces pays l’ont imaginé sous différentes formes, selon leurs propres tempéraments et spiritualités.
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