Le Thangka de la Roue de la Vie Bouddhiste

Le Thangka de la Roue de la Vie Bouddhiste

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Description

La Roue de la Vie illustre de manière populaire l’essence des enseignements bouddhistes, les Quatre Vérités : l’existence de la souffrance terrestre, son origine et sa cause, la cessation ou la prévention de la misère, et le chemin de pratique vers la libération de la souffrance.

La Roue de la Vie décrit la cause de tout mal et ses effets, reflétés dans les phénomènes terrestres tels qu’ils sont vécus par chacun, du berceau à la tombe. Image par image, elle nous rappelle que chacun est toujours son propre juge et responsable de son propre destin, car, selon le Karma, les causes et leurs effets sont les fruits de ses propres actions.

La composition circulaire de la Roue de la Vie guide le spectateur d’image en image le long du chemin sombre ou du chemin lumineux. Elle l’emmène à travers les douze causes interdépendantes et leurs conséquences jusqu’à la renaissance dans l’un des soi-disant Six Mondes. Projettées sur un plan, elles remplissent toute la sphère intérieure de la Roue de la Vie. Mais le sens de cette peinture est de montrer le chemin qui mène hors de tous ces mondes de souffrance vers la sphère au-delà.

La Roue de la Vie est dédiée à tous les êtres sensibles qui n’ont pas encore atteint le premier pas de la libération spirituelle [Nirvana]. Elle illustre donc de manière populaire l’essence des enseignements bouddhistes, les Quatre Vérités : l’existence de la souffrance terrestre, son origine et sa cause, la cessation ou la prévention de la misère, et le chemin de pratique vers la libération de la souffrance terrestre.

La Roue de la Vie décrit la cause de tout mal et ses effets, reflétés dans les phénomènes terrestres tels qu’ils sont vécus par chaque individu, du berceau à la tombe. Image par image, elle nous rappelle que chacun est toujours son propre juge et responsable de son propre destin, car, selon le Karma, les causes et leurs effets sont les fruits de ses propres actions. Ce soi-disant destin est démontré par le Seigneur des Morts, qui, tel un monstre, tient la Roue de la Vie dans ses griffes ; il est un symbole de la nature transitoire de tous les phénomènes terrestres.

Le chemin pictural à suivre commence dans la flèche centrale de la roue. Là, les trois poisons spirituels sont représentés : un cochon noir pour l’ignorance, un serpent vert pour l’envie et la haine, et un coq rouge pour la luxure et la cupidité.

Quiconque se livre à ces maux fondamentaux emprunte le Chemin Sombre menant aux enfers et aux renaissances malheureuses. L’autre voie est le Chemin de la Béatitude menant à de meilleures renaissances et vers la libération finale. Les deux chemins sont illustrés par l’anneau entourant le centre du rouleau pictural : les saints et les sages guident les vertueux le long du Chemin de la Béatitude, tandis que des démons, armés de nœuds coulant, traînent les pécheurs le long du Chemin Sombre. De cette manière, les ignorants et les pécheurs, par les douze causes interdépendantes et leurs effets, sont impitoyablement entraînés à travers la Roue de la Vie.

Les douze causes interdépendantes et leurs effets

Ceci est décrit par les douze images du cercle extérieur :

La première image : Commence avec l’Ignorance, qui est la cécité spirituelle, illustrée par un vieil homme aveugle avec une canne, incapable de trouver son chemin [en bas à gauche].

La deuxième image montre un potier, ses pots étant symboliques de ses propres actions [agir, parler et penser] avec lesquelles il façonne son propre karma, communément appelé destin.

La troisième image représente un arbre et un singe sautant de branche en branche : cela symbolise la conscience majeure qui, chez les personnes ignorantes, jaillit sans contrôle d’objet en objet. Pour cette raison, par l’analyse menant à la compréhension des phénomènes intérieurs et extérieurs, la psychologie bouddhiste vise toujours à un contrôle total de la conscience.

La quatrième image montre un bateau avec deux personnes, symbolisant le nom et la forme, l’énergie spirituelle et physique, flottant inséparablement sur le courant de la vie.

La cinquième image représente une maison avec cinq fenêtres et une porte, symbolisant les cinq sens et la faculté de penser, ces entrées [c’est-à-dire les organes sensoriels] par lesquelles le monde extérieur est perçu.

La sixième image, un homme et une femme s’enlaçant, démontre le contact, la conséquence des perceptions sensuelles.

La septième image est dédiée aux émotions par lesquelles on est frappé, comme par une flèche dans l’œil.

La huitième image, d’une femme offrant une boisson à un homme, illustre le désir, stimulé par les perceptions et les émotions et conduisant à la soi-disant soif de vivre.

La neuvième image illustre l’enchevêtrement sensuel : le désir de garder ce qui est désiré, représenté par un homme cueillant les fruits d’un arbre.

La dixième image symbolise la procréation d’une nouvelle vie, ici représentée par une belle mariée.

La onzième image montre la conséquence : la procréation est suivie de la naissance, une femme donnant naissance à un enfant, montré ici dans la position accroupie naturelle.

La douzième et dernière image montre la vieillesse et la mort, la fin inévitable de toute existence terrestre, illustrée ici par des porteurs avec une bière, le corps enveloppé et dans la posture fœtale prêt pour la prochaine renaissance et la misère supplémentaire dans l’un des six mondes symboliques.

Les Six Mondes Symboliques

Le premier de ces mondes transitoires est l’habitat des soi-disant Dieux. C’est un paradis temporaire obtenu par de bonnes actions, et il est illustré dans la section supérieure de la roue. Ici, le Bouddha avec la luth est vu rappelant aux dieux leurs plaisirs limités et les gardant contre la vanité et l’orgueil, qui les incitent à croire en leur propre imperméabilité. Mais ces dieux ne sont pas encore libérés de la douleur ; eux aussi, après des milliers d’années humaines, sont soumis à la vieillesse et à la mort. Leur souffrance particulière est l’illusion de l’éternité de leur état paradisiaque ; leur misère réside dans leur compréhension éventuelle de l’erreur.

À droite, le Monde des Titans est illustré : ils sont en guerre permanente contre les dieux et luttent pour la satisfaction de leurs propres désirs ; leur souffrance est la guerre sans fin, résultant de l’envie et de l’ambition insatiable. Ici, le Bouddha apparaît avec une épée.

Toujours dans la moitié supérieure de la roue, à gauche, le Monde des Hommes est représenté : poussés par l’égoïsme et l’ignorance, ils souffrent du cycle perpétuellement répété de la naissance, de la maladie et de la mort. Le Bouddha avec le bol d’aumône apparaît pour les aider.

Dans la moitié inférieure de la roue, à gauche, le Monde des Animaux illustre leur souffrance particulière : l’oppression par d’autres êtres. Ils se dévorent les uns les autres et deviennent des bêtes de somme. Ici, le Bouddha apparaît avec un livre.

Le cinquième monde [en bas, à droite] est le royaume des fantômes insatiables et cupides, souffrant de faim et de soif qu’ils ne peuvent ni apaiser ni étancher ; ils présentent une image horrible avec des gorges serrées et des ventres gonflés. Ici, le Bouddha apparaît avec une boîte au trésor symbolique, remplie de joyaux spirituels.

Le dernier monde suit [en bas] avec les enfers froids et chauds. Ce sont des lieux de tourment pour tous ceux qui ont commis des actes mauvais par haine et colère. Mais cette vie infernale, aussi longue soit-elle, n’est pas éternelle ; après avoir expié leurs péchés, la renaissance dans un monde meilleur est toujours possible. Dans le Monde des Enfers, un assistant du Seigneur des Morts pèse les actions des défunts qui entrent dans son royaume, mais c’est un travail administratif car le destin des morts a déjà été décidé par eux-mêmes. Ici, le Bouddha apparaît, portant une flamme, pour apporter lumière et espoir même dans ces régions les plus sombres.

L’apparition du Bouddha dans les Six Mondes commémore également le potentiel Nirvana, inhérent à tous les êtres, car toutes les créatures, des dieux fiers aux monstres insatiables, des Titans belliqueux aux hommes souffrants, ainsi que les êtres tourmentés en enfer et les animaux, ont tous la possibilité d’atteindre la salvation dans une future bonne renaissance dans le Monde des Hommes.

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