Machik Labdrön

Machik Labdrön

624,00 

Description

La peinture thangka de Machik Labdrön est réalisée à la main à Katmandou, au Népal. Machik Labdrön est une yogini et la ‘Mère Unique’.

Qui est Machik Labdrön ?

Machik Labdrön est une yogini tibétaine dont les enseignements et les pratiques de Chöd ont profondément influencé toutes les écoles du bouddhisme tibétain. Elle se distingue par son statut de femme et de tibétaine, s’écartant ainsi de la norme traditionnelle des maîtres bouddhistes indiens masculins. Sa vie constitue une histoire inspirante d’une pratiquante engagée, parfois mendiante, brillante enseignante, mère et fondatrice d’une lignée.

Machig Labdron, ou Machik Labkyi Dronma (vers 1055-1153), était la célèbre yogini qui a fondé la lignée de pratique Chöd au Tibet. Son principal enseignant était le yogin-mahasiddha indien, Padampa Sangye.

Le nom Machig signifie ‘Mère Unique’, et Lab fait référence à la province d’où elle venait dans le sud du Tibet. La pratique Chöd, ou ‘coupe’, est dérivée des premiers enseignements de Prajnaparamita ou ‘Perfection de la Sagesse’, qui visent à surmonter l’attitude d’auto-chérissement et la croyance en un soi intrinsèquement existant, considérées comme les deux principales obscurations à la libération personnelle.

Ces obscurations sont symbolisées sous la forme sacrificielle de son propre corps, visualisé comme un ‘objet de coupe’ (Tib. chodyul) découpé en petits morceaux et offert aux fantômes affamés et aux esprits tourmentés comme une offrande de festin. Le rite Chöd est traditionnellement exécuté comme une pratique solitaire dans le cadre nocturne terrifiant d’un crématoire hanté.

De tels lieux effrayants diffèrent grandement des cimetières ou des terrains d’église en Occident, qui sont en réalité des jardins d’amour et de mémoire. Les prières belles et hypnotiques qui accompagnent la pratique Chöd sont chantées au rythme d’une cloche à main et d’un grand tambour Chod ou damaru.

Machig Labdron se tient sur un disque lunaire blanc et un lotus multicolore dans une posture de danse avec arc et flèche, le talon de son pied droit tiré vers sa région pubienne.

Elle est belle, jeune, radieuse et de couleur blanche, et son corps nu est orné des ornements dorés d’une couronne à cinq joyaux ; boucles d’oreilles ; un collier court, moyen et long ; bracelets, brassards et chevillères.

Son visage souriant présente trois yeux en forme d’arc. La moitié de ses cheveux noir saphir est relevée en un chignon, tandis que l’autre moitié tombe librement derrière son dos.

Avec sa main droite levée, elle agite un chod-damaru façonné à partir de deux crânes humains, qui possède quatre billes frappantes et un triple drapé de soie brodée décorant son manche doré.

Avec sa main gauche, elle fait résonner une cloche retournée, qu’elle tient au niveau de sa hanche.

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