Mandala de Kalachakra avec un fond orange

Description

Kalachakra est un terme sanskrit qui peut être traduit littéralement par « roue du temps ». Kala, ou « temps », ne désigne pas le temps linéaire, mais plutôt le flux de tous les événements, passé, présent et futur. Cela est similaire à notre concept d’espace, qui n’implique pas une direction ou une limitation particulière. La divinité Kalachakra représente l’omniscience, car elle est unie à tout le temps et connaît donc tout. Chakra, signifiant « roue », fait référence non seulement au cycle du temps, mais aussi à la manière dont l’expérience éclairée de la grande félicité rayonne comme le soleil du soi vers tous les êtres sensibles. La roue, sans commencement ni fin, est également le symbole universel du bouddhisme, représentant les enseignements du Bouddha. Elle se réfère à l’une des philosophies et pratiques de méditation les plus complexes au sein du bouddhisme tantrique.

Le Mandala de Kalachakra représente un grand palais avec cinq niveaux distincts. Chaque détail du mandala, de chaque divinité à chaque ornement du bâtiment, fait référence au temps et à l’univers (Kalachakra extérieur) ou aux aspects physiques et mentaux (Kalachakra intérieur), ainsi qu’à la pratique. Ce Mandala symbolise la paix individuelle et mondiale et aide à restaurer l’équilibre physique et mental.

C’est une cosmologie complète et élaborée en détail. Elle est fondée sur une cosmogonie tantrique, une explication sacrée traditionnelle de la création et de la structure de tout. Dans cette description, le microcosme qu’est l’homme n’est pas différent du macrocosme qu’est l’Univers. En dehors de ces deux compassion très complexes – l’une extérieure à nous, l’autre intérieure – il est proposé une méthode, un moyen de pratiquer et d’appliquer cette connaissance, afin d’atteindre le bonheur ultime. Kalachakra peut également être traduit par le Cycle du Temps. C’est le nom d’un Tantra de haut niveau et aussi celui de la divinité masculine bleu foncé, dont la consort dorée est Vishvamata (Mère de l’Univers). L’enseignement qui y est associé, préparatoire à l’initiation, nécessite la construction d’un Mandala complexe, et sa réalisation est une entreprise vaste. Peut-être que le symbole le plus admiré et discuté de la religion et de l’art bouddhistes est le Mandala, un mot qui, comme guru et yoga, est devenu partie intégrante de la langue anglaise. On définit largement les Mandalas comme des designs géométriques destinés à symboliser l’univers, et leur utilisation dans les pratiques bouddhistes et hindoues est mentionnée. Le mot Mandala lui-même est dérivé de la racine Manda, qui signifie essence, à laquelle le suffixe la, signifiant conteneur, a été ajouté. Ainsi, une connotation évidente du Mandala est qu’il est un conteneur d’essence. En tant qu’image, un Mandala peut symboliser à la fois l’esprit et le corps du Bouddha. Dans le bouddhisme ésotérique, le principe dans le Mandala est la présence du Bouddha en lui, mais les images des divinités ne sont pas nécessaires. Elles peuvent être présentées soit sous forme de roue, d’arbre, de bijou ou sous toute autre manifestation symbolique.