Description
L’art de la peinture thangka de Vajrasattva est réalisé à la main au Népal en utilisant des couleurs traditionnelles. Vajrasattva est la divinité archétypale. Il est invoqué dans le yoga spécial de la repentance qui utilise son célèbre mantra à cent syllabes.
Vajrasattva est présenté au centre de la peinture. Le vajra tenu devant son cœur dans sa main droite et la cloche dans sa main gauche symbolisent la compassion et la sagesse. Il est ici représenté avec sa consort qui tient une coupe crânienne, symbolisant les pouvoirs spirituels, et un couteau « driguk » qui tranche l’illusion de la dualité.
Cette thangka exquise dépeint Vajrasattva avec sa consort, Vajratopa (Dorje Nyema), qui est dénudée. Sauf dans les représentations du Dharmakaya, telles que Kuntuzangpo/Kuntuzangmo, les déités Yum ont généralement de petites jupes et des écharpes.
Iconographie de Vajrasattva
Vajrasattva est d’une couleur blanche pure et est parfois connu sous le nom de Prince de la Pureté. Son nom signifie « Être Adamantin », ou plus poétiquement « Incarner la Réalité ».
Il est membre de la famille Vajra d’Aksobhya, qui inclut également Vajrapani. Il est représenté comme un jeune homme dans la fleur de l’âge, paré de toutes les soies et bijoux d’un prince riche.
Dans sa main droite, il équilibre délicatement un vajra à son cœur. Dans sa main gauche, il tient une cloche à sa taille. Le vajra représente la Réalité et la Compassion, tandis que la cloche représente la Sagesse.
On dit que Vajrasattva est issu de la syllabe semence Hum et est généralement invoqué pour l’élimination des obscurcissements de Kleshavarana et Jneya Avarana.
Son mantra à cent syllabes est très efficace pour purifier nos souillures à travers la pratique de la confession. On dit que si la confession est faite avec les quatre puissances opposées, alors les actions non vertueuses ou les obscurcissements seront purifiés.
La première puissance opposée est la force de la reliance. Cela signifie considérer l’image visualisée de Vajrasattva comme l’incarnation d’un refuge. La deuxième puissance opposée est le regret sincère pour l’action non vertueuse commise par soi-même.
La troisième puissance opposée est de s’abstenir des actes malfaisants. La quatrième puissance opposée consiste à appliquer la puissance des bonnes actions ; et surtout dans ce cas, pratiquer la méditation et la récitation de Vajrasattva sans se séparer de la Bodhicitta tout en restant dans l’état de vacuité.
Vajrasattva est une divinité tutélaire très populaire parmi les Vajracharya népalais. Il est souvent vénéré par les bouddhistes népalais à travers le rituel du Mandala du Guru.
Dans certains mandalas, Vajrasattva représente l’Adi Bouddha ou le Principe Primordial de l’Éveil, tandis que dans d’autres, il échange sa place avec Aksobhya à l’Est.
Dans le bouddhisme Shingon, c’est Vajrasattva qui transmet l’initiation du Bouddha Dharmakāya Mahāvairocana à Nagarjuna, créant ainsi la lignée du Vajrayana.
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