Description
La thangka de la Tara Blanche est peinte à la main par un artiste de Katmandou, au Népal. La Tara Blanche est la mère de tous les Bouddhas, également connue sous le nom de Bouddha Féminin et déesse de la compassion et de la guérison dans la tradition bouddhiste tibétaine.
Cette thangka est réalisée sur une toile de coton faite à la main, utilisant des couleurs naturelles dans un schéma de couleurs traditionnel de thangka tibétain par l’artiste.
Elle est représentée assise en position de lotus, avec les plantes de ses pieds tournées vers le haut. Sa main gauche tient une belle fleur de lotus bleu et sa main droite est étendue vers son genou dans le mudra de la compassion. Elle possède sept yeux symbolisant son pouvoir de percevoir les afflictions humaines. Le nom Tara signifie « celle qui sauve » et elle a le pouvoir d’alléger la souffrance des êtres.
À propos de la Tara Blanche
La Tara Blanche est également connue comme la déesse de l’énergie pour la bonne santé et la longévité, souvent désignée sous le nom de Sita Tara, ou Tara Blanche.
Elle a émané d’Avalokiteshvara et, dans la tradition népalaise du Bouddha Transcendant, elle est la consort de Vairochana, le Bouddha Transcendant central.
Sa vertu intérieure de compassion aimante est magnifiée par la simplicité de sa présentation. La Tara Blanche est une figure emblématique du bouddhisme vajrayana, car elle incarne le principe de la bienveillance, qui est la qualité centrale du Bodhisattva altruiste présentée à travers le bouddhisme mahayana. Son emblème principal est le Lotus Rose [Skt. Kamala], représentant cette qualité essentielle.
Sa main gauche est gracieusement abaissée dans un geste de bénédiction à paume ouverte [Skt. Varada Mudra]. La Tara Blanche est entourée d’un lotus rose en pleine floraison et d’un bouton non ouvert de chaque côté de son corps. Le lotus dans la peinture est stylisé comme une pivoine et un chrysanthème, offrant un contraste artistique avec son trône de lotus. La fleur ouverte représente le présent, tandis que le bouton symbolise les situations futures et les Bouddhas encore à naître.
L’avenir fait également référence aux transformations bénéfiques que les circonstances qu’elle aidera à réaliser engendreront. Sa main droite, la main de la sagesse, est dans le geste de donner refuge [Skt. Sharanagamana]. Le terme refuge fait allusion à l’enseignement de la compréhension compassionnelle qu’elle transmet.
Le troisième doigt touche le pouce pour créer un cercle représentant l’union de la sagesse et de la compassion, tandis que les trois doigts étendus symbolisent les Trois Joyaux du Bouddhisme : A. L’État de Bouddha B. Le Corps des enseignements [Skt. Sangha] C. Les Principes de la forme universelle [Skt. Dharma]. La même main tient la tige d’un lotus bleu [Skt. Utpala], représentant le changement. La partie inférieure de la tige, située en dessous du pli, représente la racine du lotus dans la boue.
L’allégorie du Lotus fait référence à quelque chose qui croît dans l’obscurité de la boue et qui finit par éclore à la lumière. Le parcours du lotus est un chemin d’éveil intérieur et d’illumination, analogue à l’esprit humain. Le bouddhisme nous enseigne comment croître vers la lumière grâce à des enseignements profonds qui nous aident à naviguer loin des fardeaux et des souffrances que nous pouvons éprouver en étant matérialistes, amers et confus.
Il y a un lotus sur son diadème portant la Pierre Exauçant les Souhaits [Skt. Chintamani], entourée d’une auréole de feu symbolisant des bénédictions auspicieuses. L’œil supplémentaire sur son front, sur les paumes de ses mains et les plantes de ses pieds, représente sa capacité à voir et comprendre les souffrances de tous les êtres ainsi que sa compassion omnisciente envers la souffrance.
Avalokiteshvara [Tib. Chengresi], son ancêtre, a également un corps blanc et des yeux supplémentaires. Ces yeux dénotent un pouvoir psychique et surnaturel. Les collants de couleur arc-en-ciel représentent une maîtrise de la Nature de Boddhi [Skt. Siddhi] et une manifestation du Sambhogakaya. La couche de vêtement bleu foncé symbolise la pratique du Mantrayana. Elle se trouve sur un disque lunaire blanc et a une auréole solaire orange représentant son émanation à leur point de fusion [Skt. Nada]. Il y a une branche d’un arbre Ashoka au premier plan. Le mot Ashoka signifie ‘sans chagrin’, en d’autres termes, elle n’a aucun regret concernant son comportement.
L’arbre est lié au Dieu védique de l’amour et de l’union sexuelle, Kamadeva, qui fleurit lorsqu’une dame vertueuse le touche. La formation rocheuse triangulaire en diamant au premier plan représente la Source de la Réalité [Skt. Dharmadaya], dont émergent les divinités et qui est générée à partir du vide par la syllabe semence E. Dans la langue indienne, c’est une lettre en forme de triangle D, ainsi exprimée dans les formations rocheuses triangulaires.
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