Description
La statue tibétaine de Naga Kanya présente une finition antique, et l’intégralité du corps est dorée à l’or par un ancien procédé de dorure utilisant de l’amalgame d’or. Ce procédé de dorure est connu sous les appellations de dorure au mercure, dorure au feu ou plaquage d’or au feu.
Poids | 25000 grammes |
Taille | 42 x 45 x 25 cm |
Matériau | cuivre |
Finition de la statue de Naga Kanya
L’ensemble du corps de cette statue de Naga Kanya a été doré à l’or par un ancien procédé de dorure utilisant de l’amalgame d’or. Ce procédé est connu sous les termes de dorure au mercure, dorure au feu ou plaquage d’or au feu.
L’or obtenu par ce procédé est particulièrement bénéfique pour les statues en cuivre, car il permet à la statue dorée de conserver son éclat pendant une période prolongée.
Bien que l’or ainsi doré soit relativement coûteux par rapport aux techniques modernes de plaquage électrochimique, sa durabilité en fait un choix privilégié pour de nombreux collectionneurs et praticiens.
Une fois la dorure achevée, la statue de Naga Kanya a été confiée à un artiste spécialisé dans le vieillissement des sculptures, afin de lui conférer une apparence antique ou une patine.
Les artistes impliqués dans le processus de vieillissement des métaux préfèrent généralement ne pas divulguer d’informations sur leurs techniques de vieillissement des sculptures.
Introduction à Naga Kanya
Naga Kanya signifie en sanskrit « la vierge », « la demoiselle des Nagas ». Cette figure évoque un beau conte bouddhiste narré dans le XIIe chapitre du Sutra du Lotus, où une princesse Naga, fille de l’Océan (Sagara), atteint le bodhicitta à l’âge tendre de huit ans.
Devant une assemblée incrédule de bodhisattvas (en raison de sa jeunesse et de son statut féminin), la Nagini offre alors au Bouddha un bijou, censé valoir des milliers de mondes. Lorsque les bodhisattvas lui annoncent que le Bouddha a immédiatement accepté son bijou, elle leur dit de l’observer se transformer en bouddha encore plus rapidement.
L’interprétation commune de ce mythe est que son bijou représentait en réalité sa propre vie, valant effectivement des milliers de mondes, et le don de celui-ci constituait le prix ultime, qu’il soit spontané ou le fruit d’une vie entière.
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