Description
Samantabhadra (Tib. Kuntuzangpo), signifiant le « Tout Bon » ou « Toujours Parfait », est le Bouddha Adi ou Primordial de la Nyingma, ou « école ancienne » du bouddhisme tibétain, où il est reconnu comme la source sublime dont proviennent de nombreuses classes de Mahayoga, Anuyoga et Atiyoga des plus hauts Tantras et transmissions de Dzogchen. En tant que tel, il représente le dharmakaya, le corps de Bouddha suprême de la réalité absolue, en tant que pureté innée ou naturelle de la conscience elle-même. En tant que Bouddha Adi, il est la source d’où émergent les quarante-deux divinités paisibles et cinquante-huit divinités courroucées du Zhitro (Zhi-khro) ou mandala du Bardo. Il est également considéré comme le « Père de tous les Bouddhas » dans les textes de Mahayoga du Guhyagarbha Tantra et dans les Dix-Sept Tantras du cycle de la Grande Perfection ou transmission de Dzogchen.
Le Bouddha Samantabhadra et Samantabhadra le Bodhisattva ne sont pas liés et ne représentent pas le même sujet ou entité. Le premier est un Bouddha spécial unique à la Tradition Tantrique Nyingma. Le second est un bodhisattva qui émerge de la littérature des Sutras Mahayana. En Tibet, selon l’école Nyingma ou « Vieille Traduction », Samantabhadra est le Bouddha primordial qui a engendré tous les autres Bouddhas. Il est souvent représenté nu avec un corps bleu sombre ou lumineux, pour symboliser le néant et l’absence de forme. La femme assise sur lui est Samantabhadri, la consort et équivalent féminin de Samantabhadra, qui est le plus souvent blanche, représentant la sagesse. Aucun d’eux n’est vêtu pour illustrer la simplicité de l’esprit. L’étreinte tantrique de Samantabhadri et Samantabhadra symbolise l’union de la bonté et de la sagesse.
Samantabhadra est de couleur bleu profond, nu et sans ornement, symbolisant la réalité indestructible et semblable à l’espace du dharmakaya en tant que pureté naturelle de la conscience, ou la prise de conscience innée de l’Esprit-Bouddha. Il est assis en posture vajra sur un disque lunaire blanc et un lotus multicolore, ses deux mains jointes reposant sur ses genoux dans le dhyana-mudra de l’équilibre méditatif. Il est doté des trente-deux marques majeures et des quatre-vingts marques mineures d’un Bouddha éclairé, et de fins rayons de lumière dorée émanent des pores de son corps contre l’étendue rouge de son aura intérieure. Son aura extérieure est composée de segments de rouleaux dorés contenant des joyaux et d’un anneau étroit entourant de lumière arc-en-ciel.
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