La pratique du Mahamudra – Révéler la véritable nature de l’esprit
Le Mahāmudrā est une forme du bouddhisme tibétain qui met l’accent sur la nature de l’esprit.
Dans le Mahāmudrā, les pratiquants visent à percevoir la véritable nature de leur esprit, qui est décrite comme étant vide et ouverte.
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Origine de la pratique du Mahāmudrā
Le texte principal du Mahāmudrā est « Le Texte Racine du Chemin du Milieu » par le maître indien Nāgārjuna (à ne pas confondre avec le philosophe antérieur).
La pratique réelle et la lignée du mahāmudrā peuvent être retracées jusqu’aux mahasiddhas errants ou grands adeptes durant la dynastie Pala indienne (760-1142), commençant avec le siddha du VIIIe siècle Saraha.
Explication de l’enseignement fondamental
Le but de la pratique du Mahāmudrā est de voir la vacuité de toutes choses et d’atteindre la libération du cycle des renaissances.
La méditation Mahāmudrā est souvent décrite comme étant « comme un miroir », en ce sens qu’elle permet aux pratiquants de voir la « véritable nature » de leurs pensées et émotions.
L’enseignement fondamental du Mahāmudrā est que toutes choses sont vides d’existence inhérente.
Dans cette courte vidéo, Yongey Mingur Rinpoché explique avec des mots simples comment pointer la véritable nature de l’esprit :
La pratique du Mahāmudrā
La pratique du Mahāmudrā peut mener à l’atteinte de la libération du cycle des renaissances.
La pratique inclut à la fois la méditation et l’étude des écritures.
Pour voir la vacuité de toutes choses, il faut d’abord développer une compréhension profonde de la nature de l’esprit.
La pratique du Mahāmudrā inclut également la cultivation de la compassion et le développement de la bodhichitta.
La pratique du Mahāmudrā peut être divisée en deux étapes principales :
- l’étape de la stabilisation de l’esprit
- l’étape de la perception de la nature de l’esprit
La première étape de la pratique du Mahāmudrā est connue sous le nom de shamatha, ce qui signifie « repos calme ».
La deuxième étape du Mahāmudrā est connue sous le nom de vipashyana, ce qui signifie « vision pénétrante ».
Pour progresser à travers les étapes de la pratique du Mahāmudrā, il faut d’abord recevoir la transmission appropriée et les instructions d’un enseignant qualifié.
La tradition tibétaine du Mahāmudrā
Les enseignements du Mahāmudrā ne se limitent à aucune tradition ou école de pensée particulière.
Il existe de nombreuses traditions de Mahāmudrā, chacune ayant sa propre approche unique de la pratique.
La tradition du Mahāmudrā comprend plusieurs lignées, chacune ayant sa propre approche unique de la pratique.
La lignée de Mahāmudrā la plus connue est la lignée Kagyu, fondée par le grand maître tibétain Marpa.
D’autres lignées importantes du Mahāmudrā incluent :
La tradition du Mahāmudrā a également influencé d’autres traditions bouddhistes tibétaines, telles que la tradition Dzogchen.
Impact des enseignements du Mahāmudrā sur le bouddhisme
Le Mahāmudrā est ouvert à tous ceux qui s’intéressent aux enseignements, indépendamment de leur affiliation religieuse, mais les enseignements du Mahāmudrā sont souvent considérés comme l’essence même des enseignements du Bouddha.
Le Mahāmudrā est parfois désigné comme le « Grand Sceau » du bouddhisme, en raison de son accent sur l’importance de la méditation pour atteindre l’illumination.
Les instructions détaillées pour les pratiques de vision pénétrante par des enseignants tels que Wangchuck Dorje sont ce qui rend le Mahāmudrā (et le Dzogchen) unique dans le bouddhisme tibétain.
Par exemple, Wangchuck Dorje était un enseignant renommé de la tradition Dzogchen du bouddhisme tibétain et auteur de Mahāmudrā vipaśyanā, un texte clé sur la pratique du Mahāmudrā fournissant des instructions sur les quatre principales étapes de la pratique :
- le développement de la concentration unidirectionnelle
- l’investigation de la nature de l’esprit
- la cultivation de la vision pénétrante
- l’atteinte des fruits
Le Mahāmudrā vipaśyanā de Wangchuck Dorje contient également des instructions sur la pratique des Six Dharmas de Nāgārjuna, qui sont conçues pour aider les pratiquants bouddhistes à purifier leur esprit et à atteindre la libération du cycle des renaissances.