Sakyamuni Buddha
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Description

Le Bouddha Shakyamuni est ici représenté avec deux bodhisattvas dans une iconographie classique. Le Bouddha Sakyamuni est le fondateur du bouddhisme dans ce monde. Il constitue l’objet principal de refuge pour tous les bouddhistes.

Il tient un bol de mendicité rempli de trois nectars, symbolisant sa victoire sur les « démons » de la mort incontrôlée, d’un corps et d’un esprit contaminés, ainsi que des illusions. En touchant le sol, il manifeste son pouvoir de soumettre toutes les forces négatives.

En général, « Bouddha » signifie « Celui qui s’est éveillé », désignant une personne qui a émergé du sommeil de l’ignorance et perçoit les choses telles qu’elles sont réellement. Un Bouddha est une entité totalement libérée de toutes fautes et obstructions mentales. Chaque être vivant possède le potentiel de devenir un Bouddha.

Ce thangka représente le Bouddha Shakyamuni, assis en vajraparyankasana sur un disque lunaire reposant sur un lotus, soutenu par un trône finement sculpté ; chaque côté de celui-ci est orné de lions des neiges. La main droite du Bouddha adopte la bhumisparsha-mudra, tandis que la main gauche, en position de méditation, tient un pindapatra. Le bhumisparsha-mudra du Bouddha symbolise sa victoire sur Mara et son illumination à Bodhgaya.

On croit que la simple vue de ce mudra du Bouddha garantit au croyant qu’il sera protégé de tout mal. Le Pindapatra était l’attribut de tous les moines bouddhistes Theravada qui passaient devant les maisons le matin pour mendier de la nourriture. Les moines doivent accepter la nourriture qui leur est offerte, y compris la viande. Vers midi, tous les moines partagent ensemble cette nourriture comme le seul repas de la journée. Cette pratique perdure encore dans des pays comme la Birmanie et la Thaïlande, où le bouddhisme Theravada est prédominant. Le pindapatra est l’attribut standard de Shakyamuni, Amitabha et Bhaishajyaguru.

En dehors de la position des mains et des pieds, il existe cinq autres marques physiques caractéristiques que doit posséder un méditant : un dos droit, des épaules alignées, des yeux fixés sur l’extrémité du nez, des lèvres et une mâchoire naturellement détendues, tandis que la pointe de la langue touche le palais.

Le Bouddha porte une simple robe de coton de moine, comprenant un drapé pour le bas du corps, un pour le haut du corps, et un autre pour couvrir le torse supérieur. Comme observé chez les moines de nombreuses traditions dans divers pays, cette exigence vestimentaire est encore pleinement respectée dans la pratique. Ce n’est que dans l’art pictural que les vêtements ont pris une apparence beaucoup plus « élégante ».

Le Bouddha Shakyamuni avait plusieurs disciples privilégiés. L’un d’eux était son cousin Ananda, qui apparaît fréquemment dans la littérature bouddhiste ancienne. Il est particulièrement vénéré dans le bouddhisme Theravada du Sri Lanka. Ananda était très aimé et extrêmement populaire en raison de son caractère doux et de son traitement des femmes avec dignité, car il instruisait également des nonnes. Bien que le Bouddha ne considérait pas les femmes comme inférieures, il accepta à contrecœur de les admettre dans l’ordre. Les deux disciples du Bouddha que l’on rencontre partout dans le bouddhisme nordique sont Shariputra et Maudgalyayana. Ils se tiennent, du point de vue du Bouddha, à droite et à gauche de son trône, chacun tenant un bol d’aumône et un bâton de mendiant tintant. Comme représenté dans l’art contemporain. Dans le thangka, ils rayonnent de sainteté, entourés de leur prabhamandala, peint en bleu ciel ici. Ils se tiennent sur le lotus.

Shariputra et Maudgalyayana étaient fils de brahmanes et élèves d’un ascète nommé Sanjaya. Shariputra entendit des lèvres d’Ashvajit, un moine bouddhiste, le vers suivant :

« Ye dharma hetu-prabhava hetum tesham Tathagato hy-avadat, Tesham cha yo nirodha evam vadi Maha-shramanah ».

Signifie : Le Tathagata a révélé la cause de ces phénomènes qui naissent d’une cause et aussi les moyens de leur cessation, dit le grand reclus.

Ce vers résume les enseignements du Bouddha et est finalement devenu le credo bouddhiste. Lorsque Shariputra comprit la pleine signification de ce verset d’Ashvajit, il devint disciple du Bouddha, et Maudgalyayana suivit son exemple. Plus tard, ils devinrent les deux disciples les plus importants du Bouddha. Ananda caractérisait Shariputra comme « petit dans ses désirs et content ; aimant la solitude et le détachement, d’une énergie débordante. » La prééminence de Maudgalyayana résidait dans ses pouvoirs miraculeux. Il pouvait se transformer en n’importe quelle forme à volonté. L’amour entre les « frères jumeaux » était réciproque. Leur lien le plus fort était leur amour commun pour le Bouddha. Lorsqu’ils étaient éloignés de lui, ils se racontaient comment ils avaient conversé avec lui par le biais d’oreilles divines et d’yeux divins. Shariputra mourut un jour de pleine lune, tout comme Maudgalyayana deux semaines plus tard, également un jour de pleine lune, et tous deux avant le Mahaparinirvana du Bouddha.

https://youtu.be/O-RsK_Y7_uo

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